Passionnée de loisirs créatifs, je suis également passionnée par mon métier d’infographiste multimédia. Une évidence quand je repense à mon enfance.
D’abord clarifions les choses, l’infographiste intervient après un directeur artistique, un chef de communication, ou encore mieux un graphiste. Moi mon truc c’est l’exécutif, la technique. J’aime les règles de mises en page, de typographie aussi bien sur papier que sur numérique.
D’où me vient l’envie d’être infographiste ?
J’avais 12 ans quand j’ai découvert que Picassa proposait de réaliser des dépliants très facilement. Ce logiciel m’a permis d’en faire sur tous les sujets ! Je me souviens surtout d’un sur les yeux avec des photos des yeux de tout mon entourage. Je regrette de ne pas les avoir gardé.
L’année d’après il y a eu le lancement, non officiel, du journal du collège entièrement réalisé par mes soins chaque mois. Pendant 3 ans et 59 numéros : anecdotes, cuisine, sondages, anniversaires, jeux… Popotin (le nom du journal) en A4 était imprimé. Au fil des mois, popularisé par les élèves, j’ai dû l’imprimer en de plus en plus d’exemplaires car le petit journal se retrouvait en salle d’étude mais également en salle des profs. Il reste, 10 ans après, ma petite fierté !
Mais mon amour du papier remonte de plus loin encore. Alors que les bébés, les enfants, mangent ou écrivent sur les livres, je n’ai jamais rien fait de tout cela, (c’est mes parents qui le disent !) moi je regardais fascinée chaque page attentivement.
Mes études d’infographiste multimédia :
C’est seulement en première générale que j’apprends l’existence d’un bac pro dans les industries graphiques mais surtout d’un BTS à Tours, grâce aux recherches de, non pas la conseillère d’orientation, mais de maman. Deux super années à apprendre tous les jours, à compléter ma collection de papiers en tous genres et à effectuer un stage puis un job d’été dans une imprimerie de passionnés.
J’ai ensuite décidé de continuer en licence pro métiers du web à Blois. Je l’ai choisi principalement pour acquérir des compétences pour mon blog, pouvoir comprendre et bidouiller … mais finalement je me suis prise au jeu !
Mésaventures professionnelles, ma passion remise en cause !
Même si cette passion paraît évidente, visiter une imprimerie me met toujours la chair de poule, mon envie, ma motivation a été mise à rude épreuve lors de mes deux dernières expériences professionnelles.
J’ai fait le choix d’aller de CDD en CDD, je suis curieuse de nouveaux environnements et de nouvelles rencontres. Cependant mes deux derniers contrats n’ont pas été sans stress et quand ils se sont terminés j’ai douté de mes compétences, de ma personnalité, des autres … J’ai songé à faire une nouvelle formation, mais quoi ?
J’en garde un goût amer malgré le fait que j’ai appris ! J’ai beaucoup appris ! Sur moi, sur les autres, sur ma façon de travailler j’ai même acquis de nouvelles compétences ! Ce sont des choses positives mais malgré tout je ne comprends pas pourquoi certaines entreprises aussi petites soient-elles sont déshumanisées. L’enjeu financier prend vite le dessus et autorise certaines personnes à oublier qu’ils ont en face d’eux des hommes et des femmes tout simplement.
Mais bon ! Je reste positive et naïve et je continue d’espérer des conditions de travail idéal avec du respect et surtout de l’humanité. Pour cela, la prochaine fois, engagement sur 6 mois où pas, Pôle Emploi où pas, je partirai … où pas… pour continuer à m’épanouir dans mon travail d’ infographiste multimédia !
Une prochaine fois on pourra peut-être parler de ma passion pour l’écriture ?
Ou du fait que j’ai bien trop de passions !
ton métier à l’air très épanouissant c’est créatif et bourré de rencontres. J’ai adoré ton article
Je comprends ce que tu ressens avec ta remise en cause ! J’ai fait une formation d’Infographiste Multimédia il y a trois ans, c’était une formation intensive de 9 mois à apprendre les logiciels, les règles… Après avoir eu mon diplôme, pas moyen de trouver un emploi qui correspondait à mes compétences. Ils cherchent tous une personne multi-casquettes avec, en plus de l’infographie, la com’, le web, les réseaux sociaux… Tout ça dans un but financier !
Aujourd’hui en formation de webdesigner, je me rends compte que c’est toujours le même soucis : les entreprises veulent une personne qui connaisse à la fois le webdesign ET le développement web…
Mais comme toi, je garde espoir en ce milieu. Peut-être que les bonnes entreprises existent, bien cachées quelque part ? 🙂
Tu as très bien expliqué la situation 🙂 Mais gardons espoir hihi
Merci pour ton commentaire !