Mon expérience tellement attendue en Irlande touche déjà à sa fin. J’ai adoré mes 7 mois en Irlande, j’ai découvert un très joli pays et rencontré de belles personnes. Cette expérience restera un grand moment de bonheur pour moi. Mais… comme dans chaque pays, il y a des côtés positifs et d’autres moins et il me fallait bien trouver des défauts à ce beau pays où les habitants sont si gentils et si chaleureux.
Le temps
J’ai découvert un pays où il fait « bon vivre », mais où la chaleur n’est présente que dans le coeur. Certes, je suis frileuse mais bon … un peu moins de vent serait bienvenu. Avec un maximum de 23°C, j’ai eu l’impression d’être au mois d’avril tout l’été, option pluie en cadeau. Par 15°C mes collègues ouvrent volontiers les fenêtres du bureau et il est impossible de prévoir quel temps il fera plus d’une heure après.
La vie trop chère
Logement, voiture, nourriture, sorties … Oubliez l’appartement en centre-ville ici c’est colocation ! A 400€ la chambre en collocation je vous laisse imaginer le prix d’un studio pour vous tout seul. Cork est la deuxième plus grande ville d’Irlande mais le nombre d’habitants est légèrement inférieur à celui de Tours pour une plus grande superficie !
Avoir une voiture revient également plus chère. L’assurance voiture est très chère et il y a beaucoup de taxes pour les propriétaires de voiture. Aller chez le médecin n’est pas remboursé et l’honoraire est de 50€.
Côté nourriture, tout ce qui est importé ou industriel est plus cher. Un exemple avec le jus d’orange AVEC pulpe à 3€ le litre et demi. Pour vivre en Irlande il faut donc changer ses habitudes alimentaires et passer au local afin d’équilibrer les comptes.
Les bus
La cause de mes coups de gueule réguliers. Le trajet en bus de ville coûte 2,10€ à Cork. En plus de ça, ils ne sont jamais à l’heure, combien de fois j’ai attendu 1h avant de voir arriver un bus ou bien je l’ai vu passer juste sous mon nez. Heureusement pour moi, je vais au travail en vélo.
Difficile de se faire des amis
Voire impossible ! Ou plutôt de les revoir et de devenir amis. Les Irlandais sont toujours partants pour de longues discussions et même faire un détour sur leur trajet mais ils ne s’attachent pas à vous. Ils ont leur groupe d’amis et s’en contentent. Et entre Français ce n’est pas la super ambiance. Il y a énormément de Français à Cork, surtout des étudiants. Entre les touristes qui parlent volontairement Français aux vendeurs et ceux qui te prennent de haut en disant qu’eux ça fait 4-5-6 ans qu’ils sont là. Se retourner dans le bus et dire « Oh des Français » ne leur fera pas décrocher un sourire.
Trop altruiste
Je vous préviens, à côté nous passons pour des égoïstes … Toutes leurs actions sont générées par et pour des associations. Se faire épiler une seule jambe ! Une centaine de personnes qui nagent dans la rivière dans une eau à 15 degrés ! Une course à 4h du matin ! Des demandes de dons par téléphone, courriers ou mails ! En ville, vous croisez tous les 100 mètres une personne qui vous tend un seau … oui carrément un seau ! Pour que vous puissiez faire un don. Tout cela pour diverses associations, telles que, sensibilisation au suicide, des parents qui ont perdu un enfant, des animaux handicapés et même … sa propre cause !
Proverbe irlandais: Prends le temps d’être charitable c’est la clef du Paradis
Trop de Sandwichs
Je mange plus de pain en Irlande qu’en France. Le pain de mie est partout ! A l’étranger se sont les habitudes culinaires qui marquent le plus nos différences. Et même si j’adore tester des nouveautés, je dois avouer que les pâtes, le bon fromage et surtout la crème fraîche me manquent ! Par contre, les heures de repas du soir me plaisent, manger à 18 ou 19h ne me dérange plus car j’apprécie avoir ma soirée de libre. Je pourrais adopter cette habitude une fois rentrée. Pour le repas du midi, je ne m’y habitue pas, manger à 14 ou 15h ne me convient pas.
Marre des pommes de terre
Ah non ! Jamais … ça j’aime bien !!
Promis je reviendrai !!
Interessant de voir les cotés négatifs…
Serieux, 1h de retard pour le bus, dans le froid et avec un sandwitch et une patate comme seul repas … je comprends que tu rentres en France !
ouch reviens ici il fais encore un 26 degrés au mois d’octobre
Voilà un article décalé très intéressant, l’Irlande on la connaît surtout pour sa verdure et tu nous apportes un point de vue plein de fraîcheur, moins « touriste ». Bon retour au bercail où l’été indien perdure assez longtemps chaque année 😉
J’ai vécu aussi à Cork. Je ne serais d’accord que sur une chose, la vie est effectivement très chère… enfin… pour les français qui veulent retrouver ce qu’ils ont en France. On est sur une île, il faut acheter local. Par ailleurs à Cork il y a l’English Market avec de vrais bons produits. Donc pour qui veut se donner un peu la peine de cuisiner… Il y a un point négatif que tu as omis si tu tiens à comparer à la France… tu les dis altruiste, mais ils n’ont pas notre couverture de santé…
Enfin, je vois pas en quoi être altruiste est un défaut…
En revanche se faire des amis est tout à fait faisable. Personnellement je ne supportais pas les français qui étaient imbuvables. Mais j’avais deux très bons amis irlandais et qui m’ont beaucoup soutenu quand je suis tombé malade et que j’ai été hospitalisé. Et j’ai rarement eu des amis comme Vicky qui venait à mon chevet me remonter le moral des qu’elle terminait le boulot et ne partait pas avant 21 h. Donc ça désole mais c’est bullshit ! Les irlandais sont le peuple le plus humain que j’ai pu rencontrer. Et j’irais même jusqu’à dire que l’Irlande a rendu le petit branleur de parisien bien meilleur qu’il ne l’était à son arrivée. Ils sont correct, attentionnés, empatiques, avec un humour à l’épreuve des balles…
Pour être clair, j’ai commencé à sécher mes larmes de les avoir quitté, seulement le jour où je suis parti m’installer en Bretagne.
Tu as eu de la chance mais cela ne veut pas dire que les Irlandais sont tous sympas.Je suis en immersion totale avec des irlandais depuis des années ici en Irlande et c’est vrai ils ne le disent eux mêmes, ils ont leur groupe d’amis et ce n’est pas facile de se lier aux locaux. J’ai eu des soucis en Irlande et ceux qui m’ont soutenu n’étaient pas les Irlandais autour de moi.