« Je me mets au tricot »

J’ai commencé le tricot quand j’avais une dizaine d’années, j’ai toujours aimé tricoter et je crois que ça tenait à coeur à mes 2 grands-mères de m’apprendre.

J’ai même testé de tricoter dès 4 ans ! Maman a immortalisé cet instant, avec ma grand-mère, où je dis que plus tard je tricoterai des chapeaux en laine, cette vidéo trop mignonne est visible sur ma page Facebook.

Depuis plus de 15 ans j’ai rarement lâché mes aiguilles mais toujours pour réaliser de petits projets, écharpes, bonnets (de très nombreux « chapeaux en laine »). Il y a même eu une période, pendant mes études supérieures, où je tricotais tous les jours ! Rien que quelques rangs c’est une réelle détente pour moi.

C’est seulement en 2017 que j’ai décidé de me lancer dans la réalisation d’un pull. Ce projet a mis 2 ans à être achevé. De base un pull c’est long à tricoter et avec mes aléas médicaux ça m’a pris une éternité. Sauf qu’une fois terminé … le pull ne m’allait pas du tout, je ne pouvais même pas l’enfiler. La grand-mère de Flavien a sauvé l’affaire en décousant entièrement les 2 manches pour tout réajuster. Elle m’a fait les coutures et je peux désormais mettre ce pull… qui a les manches trop courtes (car pas assez de laine), qui est lourd et qui gratte. Tout pour plaire ! Mais grâce au livre de Lise Tailor j’ai compris de nombreuses erreurs.

Le choix de la laine

La plus grosse erreur a été mon choix de laine. Quand on choisit un modèle mais qu’on souhaite utiliser une autre laine il faut faire très attention de respecter plusieurs critères et je me suis seulement occupée du numéro d’aiguille à utiliser pour réaliser mon pull.

J’ai également appris qu’un bel écheveau de laine n’est pas du tout la même chose qu’une pelote de laine. Avant de tricoter un écheveau il faut en faire une pelote.

Le bon matériel

Moi qui lisais peu ces derniers temps, j’ai terminé le livre « Je me mets au tricot » en un temps record. Lecture ponctuée de « cris » de surprise ou d’étonnement quand je découvrais quelque chose de nouveau. Même si mon copain ne comprenait pas tout, ça me tenait à coeur de lui partager mes découvertes. Et pour mon anniversaire j’ai eu la grande surprise qu’il m’achète un kit complet d’aiguilles circulaires, seulement quelques jours après lui avoir expliqué que ce kit était certainement un essentiel. Grâce à ce kit, une grande partie des tailles d’aiguilles y sont présentes ainsi que 4 câbles de longueurs différentes.

Alors même si ma grand-mère et mon arrière-grand-mère m’ont données, il y a quelques années, presque toutes les tailles d’aiguilles en plastique ou en métal, j’ai hâte de tester le tricot circulaire.

Changer ses habitudes

Je n’ai jamais réussi à tricoter sans lâcher mon aiguille de la main droite. Il paraît que je fatigue mon poignet et que je perds du temps. Mais difficile de changer des années d’habitude. La méthode continentale est très tendance et en tenant le fil dans la main gauche cela permettrait d’aller plus vite sans se fatiguer … À tester !

Ma mamie m’a raconté qu’elle avait 13-14 ans quand elle a commencé à tricoter des pulls « ils n’étaient pas beaux et heureusement que j’avais une blouse pour cacher. » Je lui ai expliqué que dans le livre Lise Tailor recommande de « bloquer » le tricot une fois terminé pour qu’il garde sa forme. On le lave et le pose à plat puis on fixe des épingles pour qu’il sèche avec la forme souhaitée. Mamie m’a dit qu’elle n’avait jamais fait cela, il faut dire que c’est une tâche qui prend du temps et de la place.

Je ne peux pas me passer de tricoter et j’ai très envie de progresser, alors je vais rapidement appliquer les nombreux conseils de Lise Tailor.

Et vous, vous tricotez ? Depuis quand ?

2 Replies to “« Je me mets au tricot »”

  1. Je tricote depuis mon adolescence et j’ai appris à peu près toute seule, je n’avais pas la chance d’avoir des grand-mères tricoteuses comme toi ! Avec internet c’est super facile de s’y mettre maintenant et d’obtenir plein de conseils. Sinon pour la méthode continentale personnellement je trouve que ça demande trop d’efforts de s’y mettre, en plus ça change la tension, donc pour l’instant je reste comme toi à faire travailler mon poignet 🙂

    1. C’est vrai qu’avec internet on trouve toutes les informations maintenant 🙂 Lise Tailor dit qu’il faut du temps pour s’y habituer, j’arrive à faire de point endroit de manière plutôt fluide 🙂 Bon tricot !

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